"La plus grande victoire n'est pas la défaite de l'adversaire mais la défaite de sa stratégie." Sun Tzu. Pour la culture générale de tout "ludopathe", il faut avoir lu au moins une fois dans sa vie cet œuvre écrit, il y a plus de 15 siècles, pour s'imprégner de la pensée de Sun Tzu.
Considérant la guerre comme une réalité inévitable, Sun Tzu démontre que le but ultime d'une guerre n'est pas de remporter de coûteuses victoires, mais de préparer le rétablissement de la paix.
Le traité de Sun Tzu explique l'intelligence des rapports de forces et l'utilisation la plus rationnelle, voire la plus économe, des troupes. Ses treize chapitres englobent et synthétisent les principes généraux devant guider la conduite d'un conflit. S'il existe, pour mener la guerre, des principes généraux, il n'y a pas d'équation qui permettent de conduire à la victoire.
Premières analogies possibles avec les jeux d'échecs, le jeu lui-même est un rapport de forces entre deux adversaires au travers d'une armée, en faisant usage de l'intelligence.
Les idées proposées sont des principes, qu'il faut s'efforcer de suivre afin de mener bataille, mais ne garantissent pas forcément la victoire ! Donc, comme pour tout principe, il faut considérer l'exception, un bon principe mal utilisé devient mauvais, et peut avoir des conséquences dramatiques.
Le site "Chinese Classic & Translation" présente le texte de l'art de la guerre de Sun Tzu dans son intégralité en chinois, avec une traduction détaillée en anglais (par Lionel Giles) et en français (traduction par le Père Amiot, vers 1772), et ce chapitre par chapitre.
Traduction en anglais par Lionel Giles
Traduction en français par le Père Amiot