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Avertissement : ce jeu requiert de l’humour et un certain détachement vis-a-vis de son égo, il doit se jouer comme une bonne farce que l’on fait à ses Amis dans une ambiance de franche rigolade et de fraternité en raison même des règles a-morales qui régissent toute conquête du pouvoir. C'est un jeu de voyous pratiqués par des gentlemen ... qui se prennent pas au sérieux.
Ce jeu se joue idéalement à 4. Chaque joueur représente un des partis pour la conquête du pouvoir. Tous ont le même but : conquérir le pouvoir absolu, c'est-à-dire, éliminer tous les Chefs des autres partis, le dernier chef vivant est vainqueur. S’il existe plusieurs façons de perdre la partie, il n’existe qu’une seule façon de gagner la partie : rester le dernier joueur en lice. Mais, si l'exercice du pouvoir absolu est un plaisir solitaire, sa conquête est un sport d'équipe : il faut donc savoir s'unir pour devenir puissant. Mais pour régner sans partage, il faut aussi savoir trahir au bon moment...
Ce jeu est un jeu de lutte pour le pouvoir. Chacun joue pour soi. Tous les coups sont permis : alliance, trahisons, manipulation, promesses tenues ou non, bluff, menaces, meurtres (ici l'acte est virtuel)...
Il est permis de parler durant la partie. C’est ce qui permet la recherche des alliances et trahisons. Une fois la partie commencée, tout le travail diplomatique se fait au vu et au su des autres joueurs : pas de diplomatie secrète à l’écart. Ces alliances se nouent ou se dénouent, au gré des joueurs et à tout instant, toujours publiquement. Les joueurs peuvent faire des offres mirifiques, des serments solennels, se répandre en menaces, exercer des pressions en présence de leurs adversaires. Aucune règle ne limite ces manœuvres publiques.
La liquidation physique menace chacune de ces pièces, et tout le monde sait, qu'en politique, les morts sont souvent aussi encombrants que les vivants ; aussi, toute pièce tuée reste sur le terrain elle est, simplement, retournée. Chacun peut alors se l'approprier.
Principe du jeu
Ce jeu se joue sur un échiquier de 81 cases (9 x 9). Chaque joueur dispose au départ de 9 pièces placées sur un coin de l'échiquier. À tour de rôle, chaque joueur joue une de ses pièces. Les 9 pièces n'ont pas toutes la même capacité d'action et de mouvement :
- Certaines pièces ont la capacité de tuer des pièces adverses : la pièce adverse est alors retournée, et devient un cadavre.
- Certaines pièces ont la capacité de déplacer des pièces vivantes ou des cadavres.
Contrairement aux échecs traditionnels où le plateau s'éclaircit en fin de partie rendant les mouvements de plus en plus libres, il faut ici compter avec les cadavres qui envahissent l'échiquier en fin de partie et changent la donne.
Toute pièce tuée est simplement retournée. Chacun peut alors se l'approprier. L'envers de toutes les pièces retournées a la même couleur : noir.
On décide qui commence et on joue à tour de roles dans le sens de l'aiguille d'une montre, et ainsi de suite.