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Les dévidoirs peuvent avoir différentes formes. On détermine leur dimension en fonction de la longueur du fil à enrouler et de la taille du cerf-volant à maintenir.
Un
bon dévidoir doit pouvoir se manipuler facilement. On sous-estime
souvent son rôle dans la bonne marche des opérations d'envol. Pourtant,
c'est sur lui que reposent le contrôle rapide de la corde de retenue,
l'assurance d'un décollage régulier, et la résistance à la poussée. Le
mode de décollage déterminera la forme et le fonctionnement du dévidoir.
Il en existe trois sortes: les moulinets, les fuseaux et les planches.
Avec les moulinets,
la corde s'enroule autour d'un axe central ou sur une petite structure
actionnée manuellement autour de deux axes extérieurs, sur le principe
du vilebrequin.
Avec les dévidoirs en fuseaux (morceau de bois, boîte cylindrique, etc.), on enroule simplement la corde en exerçant une rotation ou encore, en décrivant des cercles autour de la corde.
Les planches sont certainement les dévidoirs les plus faciles à manier et on leur reconnait une grande efficacité. Dans ce système, la main de l'opérateur exerce une rotation du poignet qui libère la corde, longueur après longueur. Elle donne à l'opérateur un maximum d'aisance dans ses gestes et dans ses déplacements. Une planche bien réalisée ne doit pas comporter d'angle vif, qui risquerait de couper le câble. Elle doit comporter, en dehors de la surface d'enroulage, une encoche pour passer la main et offrir une meilleure préhension.
Son épaisseur minimum doit être de 10 à 12 mm. Plus mince, la planche risque de se briser. Le fils de nylon sont plus ou moins extensibles, et ils se tendent à l'enroulage. Cette tension en se libérant peut provoquer la rupture de la planche. Les mêmes problèmes se posent pour les cordes en fibres naturelles mouillées par la pluie ou par un fort degré d'hydrométrie atmosphérique. Elles se retendent en séchant et peuvent alors provoquer, une fois enroulées, la rupture, sinon le cintrage excessif de la planche.
Pour un fil de longueur moyenne, la planche mesure 32 cm sur 20. On doit prévoir 12 cm de long pour l'encoche que l'on ménagera dans l'axe de symétrie. La surface d'enroulement aura une longueur de 24 cm et une largeur de 10 cm. Au-dessus d'une certaine longueur de fil, il est nécessaire d'utiliser un treuil mécanique. Les plus gros pourront être ancrés au sol.
Avec les dévidoirs en fuseaux (morceau de bois, boîte cylindrique, etc.), on enroule simplement la corde en exerçant une rotation ou encore, en décrivant des cercles autour de la corde.
Les planches sont certainement les dévidoirs les plus faciles à manier et on leur reconnait une grande efficacité. Dans ce système, la main de l'opérateur exerce une rotation du poignet qui libère la corde, longueur après longueur. Elle donne à l'opérateur un maximum d'aisance dans ses gestes et dans ses déplacements. Une planche bien réalisée ne doit pas comporter d'angle vif, qui risquerait de couper le câble. Elle doit comporter, en dehors de la surface d'enroulage, une encoche pour passer la main et offrir une meilleure préhension.
Son épaisseur minimum doit être de 10 à 12 mm. Plus mince, la planche risque de se briser. Le fils de nylon sont plus ou moins extensibles, et ils se tendent à l'enroulage. Cette tension en se libérant peut provoquer la rupture de la planche. Les mêmes problèmes se posent pour les cordes en fibres naturelles mouillées par la pluie ou par un fort degré d'hydrométrie atmosphérique. Elles se retendent en séchant et peuvent alors provoquer, une fois enroulées, la rupture, sinon le cintrage excessif de la planche.
Pour un fil de longueur moyenne, la planche mesure 32 cm sur 20. On doit prévoir 12 cm de long pour l'encoche que l'on ménagera dans l'axe de symétrie. La surface d'enroulement aura une longueur de 24 cm et une largeur de 10 cm. Au-dessus d'une certaine longueur de fil, il est nécessaire d'utiliser un treuil mécanique. Les plus gros pourront être ancrés au sol.