Il
est bon de considérer un certain nombre d’éléments importants dans
les conditions de vol, notamment la configuration des terrains qui joue
un grand rôle dans l'animation des vents au sol.
Le choix d’un terrain
approprié est essentiel à la pratique correcte du cerf-volant. En
effet, les difficultés les plus fréquemment rencontrées durant le vol du
cerf-volant proviennent de la topographie des lieux.
Sur
un terrain vallonné, les masses d’air se compriment avant de se diviser
pour former des turbulences. Une pente douce serait idéale, la
proximité d’une falaise en revanche est à proscrire.
En
résumé, le terrain idéal pour la pratique du cerf-volant ne doit pas
comporter d’obstacles, il doit être plat et correctement orienté au
vent. Cependant, toutes ces conditions sont rarement réunies et il
faudra souvent composer avec les obstacles pour faire voler son
cerf-volant.
Sur un emplacement bordé d’obstacles, au vent et sous le vent,
placez-vous plutôt à l’extrémité située sous le vent et éloignez-vous
de la source des turbulences, afin de trouver les masses d’air les plus
calmes possibles. Une aire d'envol parfaitement plate et ininterrompue
(bords de lacs, plages, landes vallonnées, etc) peut être un endroit
idéal pour lancer son cerf-volant.
Le vent rencontre
de nombreux obstacles, arbres ou immeubles, qui créent des turbulences.
La friction avec le sol le ralentit. Les variations de température et
la chaleur au sol modifient également sa structure. L'air est
remarquablement turbulent au-dessus d'un terrain inégalé, même par vent
léger. La présence de nuages correspond généralement à un vent modéré à fort.
<<< sur le littoral le vent souffle de la mer vers la terre pendant le jour, et de la terre vers la mer pendant la nuit.
La
vitesse du vent varie aussi suivant l’attitude : au sol, le vent se
déplace relativement lentement en raison des phénomènes de friction. Un
peu plus haut, il circule plus vite mais demeure influencé par sa
vitesse au sol.
L’espace compris entre le sol et l’attitude à laquelle le vent devient régulier est appelée couche limite. Au-dessus se trouve la zone d’écoulement libre, à l’intérieur de laquelle votre cerf-volant évoluera dans les meilleures conditions de vol.
En bordure de mer, les vents sont souvent réguliers et très stables. Leur vitesse augmente progressivement et uniformément au fur et à mesure que le cerf-volant gagne de l’attitude.
Souvent les variations de température entre la mer et la terre peuvent changer complètement le vent de direction.
le vent du large devient alors vent vers le large. Pivoter ainsi à 180° pose quelque fois des problèmes même au plus expérimenté des cerfs-volistes. Dans le cas où le terrain choisi ne présente pas les avantages souhaités, il sera nécessaire de s'adjoindre l'aide d'une deuxième personne.
En bordure de mer, les vents sont souvent réguliers et très stables. Leur vitesse augmente progressivement et uniformément au fur et à mesure que le cerf-volant gagne de l’attitude.
Souvent les variations de température entre la mer et la terre peuvent changer complètement le vent de direction.
le vent du large devient alors vent vers le large. Pivoter ainsi à 180° pose quelque fois des problèmes même au plus expérimenté des cerfs-volistes. Dans le cas où le terrain choisi ne présente pas les avantages souhaités, il sera nécessaire de s'adjoindre l'aide d'une deuxième personne.
Les turbulences : S’il
est relativement simple de s’écarter de la couche limite, il n’en va
pas de même pour les turbulences. Celles qu’on trouve sous le vent sont
appelées remous. Les remous
sont sensibles sur plusieurs centaines de mètres et s’estompent au fur
et à mesure qu’on s’éloigne de l’obstacle qui les engendre.
Les
turbulences sont responsables de changement irréguliers et
imprévisibles du vent et elles rendent le pilotage difficile. La
dernière caractéristique du vent, qu’il conviendra de déterminer avant
chaque lancer de cerf-volant, c’est sa force.
La vitesse du vent au sol peut être mesurée avec un anémomètre. Voici une échelle d’évaluation:
- Si il y a une très légère brise; la vitesse du vent est de 1 à 5 km/h; vous observez sur terre que les fumées sont inclinées, alors les cerfs-volants ne décollent pas.
- Si il y a une brise légère; la vitesse du vent est de 6 à 11 km/h; vous observez sur terre qu’il y a un frémissement des feuilles et que vous sentez le souffle du vent sur le visage, alors les cerfs-volants décollent difficilement.
- Si il y a une petite brise; · la vitesse du vent est de 12 à 19 km/h; vous observez sur terre que le vent déploie les drapeaux et que les feuilles sont agitées, alors les cerfs-volants légers peuvent décoller.
- Si il y a une jolie brise; la vitesse du vent est de 20 à 28 km/h; vous observez sur terre que le vent soulève la poussière et que les petites branches bougent, alors c’est un excellent vent pour débuter le cerf-volant.
- Si il y a une bonne brise, la vitesse du vent est 29 à 38 km/h, vous observez sur terre que les arbustes se balancent et qu'il y a des vaguelettes moutonneuses sur les plans d'eau, alors ce sont les conditions idéales pour tous les cerf-volants.
- Si le vent est frais, la vitesse du vent est 39 à 49 km/h, vous observez sur terre que les grandes branches bougent, alors c'est plutôt réservé aux cerfs-volants solides : traction importante sur les cordes de retenue.