Les vents présentent de multiples
caractéristiques : vitesse, direction, rythme de leur souffle,
turbulences, sens des courants ... On ne trouve pas forcément les
mêmes vents au sol, et en altitude. Pour cette raison, il faut observer
attentivement le caractère et la nature des vents de l'endroit où on
désire faire voler son cerf-volant.
L'inégalité
des températures atmosphériques entraîne des différences de pression
importantes qui ont pour effet de provoquer des déséquilibres naturels
et de former les vents.
Ils sont répertoriés en 3 grands groupes :
- les vents locaux et régionaux et persistants;
- les vents généraux persistants;
- les vents épisodiques et saisonniers (tornade, ouragan, cyclone, anticyclone).
On choisira un vent du premier groupe: il
ne sera donc pas engendré par des facteurs géophysiques, il aura une
importance relative et ne s'exercera pas à très grande hauteur.
Les
vents du premier groupe ne sont affectés que par la différence de
température entre la terre et l'eau, et par les incidences géographiques
entre montagne et vallée.Dans la pratique de cette activité, connaitre la vitesse du vent est un élément capital. L’anémomètre permet de la mesurer.
Sur le littoral, le vent souffle de la mer vers la terre pendant le jour et de la terre vers la mer pendant la nuit.
Pendant la saison chaude, on observe souvent le phénomène des vents thermiques.
En fait, ce sont à l'origine, des courants d'air chaud ascendants qui
se produisent quand une température matinale fraîche précède
une journée ensoleillée. Les vents thermiques se forment le plus souvent
au-dessus d'étendues herbeuses ou de prés. Il gagnent en vitesse au fur
et à mesure de leur élévation. Les cerfs-volants doivent atteindre pour
cette raison une altitude suffisante avant de pouvoir s'élever
rapidement, ce qui comporte néanmoins de grandes difficultés.
Des cerfs-volants, tels que les rollers ou les dièdres,
pourront chevaucher sans problème les vents thermiques, si leur corde
est tenue fermement et d'une manière très régulière, plutôt que par
à-coups de quelque importance.
Il
peut arriver qu'un cerf-volant se mette à tirer trop fort sur la corde,
il devient très difficile à récupérer. Il faut donc relâcher un peu la
tension du dévidoir et marcher en direction de son cerf-volant tout en
enroulant sa corde de retenue. L'opération devra être répétée jusqu'à ce
que le cerf-volant ait retrouvé une zone de vent plus adéquate.
Dans
le cas où cette opération s’avérerait parfaitement inefficace, on devra
envisager l'aide d'une autre personne : la première personne tiendra le
dévidoir, la seconde placera un morceau de gros tissu, ou un gant, sur
la corde de retenue et se mettra à courir vers le cerf-volant, en
faisant glisser le tissu ou le gant. La corde se baissera
automatiquement, le manipulateur l’enroulera pendant que l'autre
personne s’efforcera de la retenir. La manœuvre sera répétée jusqu'à ce
que le cerf-volant ait rejoint des attitudes inférieures.